Dimanche 29 mars 2020
Salle Emilien Ventre - ROUSSET - Projection/Rencontre
Séance Coup de cœur - Premier Film


10h30 - Where is Jimi Hendrix ?

Comédie de Marios Piperides - Chypre / Allemagne - 2020 - vostfr - 1h33m
Avec Adam Bousdoukos, Fatih Al, Vicky Papadopoulou

Yiannis garde le chien de son ex-petite amie Kika pour qui il éprouve toujours des sentiments mais le chien s’échappe pendant une promenade et s’enfonce dans les quartiers turcs de Chypre.

Prix du public au Festival des Arcs 2018

Rencontre avec Hayri Gökşin Özkoray enseignant-chercheur en histoire moderne à Aix-Marseille Université et membre du laboratoire de recherche TELEMMe (Temps, Espaces, Langages, Europe Méridionale - Méditerranée). Il est spécialiste de l'esclavage et du monde du travail dans l'Empire ottoman. Il a récemment publié Le Captif de Malte, Récit autobiographique d'un cadi ottoman (Toulouse, Anacharsis, 2019).

A partir de 12h00 Brunch (13€)

À propos du film

Une farce jubilatoire sur la frontière

Where Is Jimi Hendrix ? raconte une histoire simple mais symbolique qui, partant des péripéties d’une homme ayant perdu son chien, remet en question les idées préconçues les plus inébranlables des Chypriotes concernant leur histoire et leurs émotions, en particulier à Nicosie, la dernière capitale divisée du monde, celle qui “n’oublie pas”. Piperides, co-producteur et scénariste du film (inspiré de faits réels), met en scène la division interminable et irrésolue qui règne sur sa terre natale depuis près de 44 ans. En exposant ainsi l’absurdité de la paranoïa diplomatique entre ces deux communautés plus semblables que différentes, il crée sa propre zone tampon, une zone qui paraît nettement plus agréable que celle imposée par les Nations Unies.
Extrait de la critique de Vassilis Economou sur Cineuropa.org

Dimanche 29 mars 2020
Salle Emilien Ventre - ROUSSET - Projection/Rencontre
Izzo, Polar, Marseille et cinéma


14h00 - Les marins perdus

Drame de Claire Devers - France - 2003 - vf - 1h47m
Avec Bernard Giraudeau, Miki Manojlovic, Sergio Peris-Mencheta, Marie Trintignant, Audrey Tautou

L’Aldébaran est un vieux bateau relégué depuis de longs mois dans le port de Marseille. Etrangers, sans droits, séparés de leur famille, les marins croupissent, sans le sou, dans la promiscuité et le dénuement le plus total. Lorsqu’ils sont débauchés, seuls deux d’entre eux restent à bord : Abdul Aziz, le capitaine libanais, un homme dur et respecté, et Diamantis, son second, un Grec très indécis et presque contemplatif, marin par tradition et par goût.

Rencontre avec la réalisatrice Claire Devers

Dimanche 29 mars 2020
Salle Emilien Ventre - ROUSSET - Projection/Rencontre
Izzo, Polar, Marseille et cinéma


17h00 - Chouf

Drame de Karim Dridi - France - 2015 - vf - 1h48m
Avec Sofian Khammes, Foued Nabba, Zine Darar

Chouf, c’est le nom des guetteurs des réseaux de drogue de Marseille. Sofiane, brillant étudiant, intègre le business de son quartier après le meurtre de son frère. Pour retrouver les assassins, Sofiane abandonne famille, études et gravit rapidement les échelons.

sélection officielle au Festival de Cannes 2015

Rencontre avec le réalisateur Karim Dridi

Dimanche 29 mars 2020
Salle Emilien Ventre - ROUSSET - Projection/Rencontre
Clôture du festival


20h30 - Il était une fois, Espigoule... Avant-Première

Comédie - Documentaire de Jérôme Quadri - France - 2020 - vf - 52m

En mars 1999 sortait sur les écrans de cinéma français un film atypique : Les 4 Saisons d’Espigoule. Cette comédie documentaire provençale allait très rapidement devenir un film culte et toucher, grâce à son humour, son humanisme et son universalité un large public de fans fidèles et de passionnés. Vingt ans après, voici un retour sur cette folle aventure qui a transformé toute la vie d’un village et de ses habitants.

Rencontre avec les réalisateurs Jérôme Quadri et Christian Philibert

A partir de 19h40 apéro façon Espigoule

À propos

Le but de ton cinéma est de créer du lien social ?
Christian Philibert : C’est quelque chose que je découvre au fil des années. Au moment où j’ai tourné, je cherchais à réaliser une oeuvre décalée. L’important est l’envie de revoir et de partager ce cinéma. Je me suis rendu compte plus tard de la dynamique que le film allait insuffler sur les places de village, avec l’apéro et la musique associée. Ce fut flagrant pour les dix ans du film, les villages ont été envahis, nous avons eu cinq mille personnes sur le week-end, dans la convivialité. Au départ, je n’avais pas conscience de tout cela, je l’ai cultivé après, pas encore avec « Travail d’arabe », mais avec « Afrik’aïoli » et « Massilia ». Je souhaite créer des objets différents fédérateurs et iconoclastes, c’est la fonction d’un artiste. Il y a aussi le souhait de faire des films ici, sans aller à Paris, ce qui ne fut le cas ni de Pagnol ni de Guédiguian.

Interview extraite du site Cité des arts.net
Magazine et site internet culturels varois