Exposition photo

Une plage déserte. 
Une gare vidée de ses voyageurs.
Une salle de spectacle désemplie.
Une école abandonnée, un paquebot
sans ses croisiéristes…

- Mais où sont-ils donc tous passés ? -


Ces lieux habituellement fréquentés n’accueillent plus une seule présence
humaine. Cataclysme ? Pandémie ? Guerre bactériologique ? Irruption de gaz
volcaniques délétères… Invasion d’extra-terrestres ?... ­­­­Tous ces scenarii ont été exploités au cinéma.  
Sauf que - la plupart du temps -  les ‘’disparitions’’ y sont évoquées, souvent
de façon morbide (voyeuriste ?)  avec présence ostentatoire de lots de
victimes.

Dans cette exposition-photos, aucune image catastrophique.
Simplement un parti pris des passionnés de photos  d’Arc Images : montrer au ‘’visiteur’’ de l’Expo ce que devient un lieu en l’absence -momentanée - d’êtres vivants, humains ou animaux.
En fait cette absence est fugace. Quelques instants  à peine après la prise de
vue, l’endroit se repeuple, et tout redevient normal. La gare se remplit, les
fauteuils sont occupés par des spectateurs, la cour d’école s’agite de bambins,  les voyageurs prennent d’ assaut les trains. 
Quel lien, si tenu ténu soit-il, peut-il être envisagé entre ces ‘’vides’’ et un Festival de cinéma consacré à l’émergence de ‘’nouveaux Mondes’’ ? 

La réponse : notre domaine vital - notre planète - ne peut être concevable en l’absence – même furtive de ses occupants, des liens sociaux et espaces communs (culturels, éducatif et festifs…)
qui les rassemblent.

Nos Nouveaux Mondes affublés – trop souvent - de défauts, de contraintes, de disparités, d’inégalités, sont NOS mondes. 
Nous ne pouvons nous en esquiver. Mais c’est tant mieux.  Non ?

Petite précision technique : avec une moyenne d’1/100éme de seconde par photo, l’ensemble des vues exposées représente - en temps réel - moins de la moitié d’une seconde ! 

Exposition-photos d’Arc Images en collaboration avec Les Films du Delta à la salle Emilien Ventre de Rousset le 10 et 11 octobre 2020.